seven deadly sins
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 [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ?

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Blue

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MessageSujet: [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ?   [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Icon_minitimeSam 6 Fév - 8:29


Eleanor Santana


Carte d'identité

[1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Victoria-Justice-New-Look-Wallpapers-1

  • • Nom : Santana
    • Prénom : Eleanor
    • Âge et date de naissance : 21 mai 1989
    • Maison ou profession : Professeure de vol (ancienne élève de Beauxbâtons (1ère année) puis Castelobruxo)
    • Sang : Sang-mêlé
    • Baguette : Bois de châtaigner et crin de licorne
    • Patronus : Un abraxan
    • Epouvantard : Eleanor fait face à l’armoire de l’épouvantard. Les portes s'ouvrent en grand, mais rien ne semble en sortir. A l'intérieur de l'armoire, un compartiment en forme de caisson occupe la partie supérieure. A part ça, ça a l'air d'être une armoire comme les autres. Un levier apparait aux côtés de l'armoire. Le Professeur Santana aurait-elle peur des leviers ?
    Spoiler:

Caractère et trait distinctif

A première vue, Eleanor est avant tout une jeune femme chaleureuse, sympathique, avec un petit côté « mama hispanique ». Elle sait faire preuve de patience et de douceur, et n’a pas son pareil pour rassurer un élève qui a peur de s’envoler pour la première fois. Elle se montre extrêmement protectrice avec les gens auxquels elle tient, et sa loyauté est à toute épreuve.

Pourtant, on aurait tort de croire que l’on peut lui marcher sur les pieds. Lea a des principes bien ancrés et n'a pas peur d'élever la voix pour exprimer son désaccord. Elle ne tolère pas l'hypocrisie et les faux-semblants, car elle a dû vivre un mensonge pendant trop longtemps. Elle est prête à se battre corps et âme pour défendre ceux que l'on traite injustement.
Et elle qui, autrefois, passait son temps à jouer la comédie pour préserver les apparences, se moque désormais éperdument de ce qu'on pense d'elle ! Elle est comme elle est, et si ça ne plait pas aux gens, tant pis pour eux !

Elle est particulièrement sensible à la condition des sang-purs, mais aussi des cracmols et des elfes de maisons. Des créatures magiques en général, en fait, et cela crée d'ailleurs un sérieux froid entre elle et le professeur de SCM qui croit dur comme fer à l'approche "dressage" (alors qu'elle croit à l'établissement d'un lien de respect mutuel, notamment avec les créatures ailées qui vivent très mal d'être subjuguées).

Elle n'a pas peur de se mettre en danger pour défendre les autres - certains prétendent d'ailleurs qu'elle n'a aucun sens du danger. A voir les vols acrobatiques qu'elle entreprend pour passer ses nerfs lorsqu'elle est de mauvais poil, on pourrait sérieusement se poser la question. (Lea a peut-être une légère addiction à la vitesse et à l'adrénaline.)

Eleanor est très indépendante et ne fait jamais les choses à moitié : avec elle, c'est tout ou rien ! Elle est têtue comme une mule et quand elle a une idée, elle n'en démord pas. Elle a du mal à accepter de recevoir des ordres ou d'être prise de haut.

Elle adore être en extérieur, et sous couvert de patrouilles, il lui est déjà arrivé d'explorer la forêt, à pieds ou en balai.
Autobiographie

En résumé
Vu la longueur de l’histoire, je te mets une version courte ici pour qu'on retrouve les infos plus vite. C'est littéralement un "spoiler", donc si tu veux lire la version rédigée, ne te spoile pas avant. Razz
Spoiler:
Qui tire les ficelles des personnages ?

[1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Masks_017
  • • Surnom :
    • Age :
    • Localisation :
    • Fréquence de connexion : .../7
    • Un dernière chose ? :


Dernière édition par Blue le Jeu 18 Fév - 10:17, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ?   [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Icon_minitimeSam 6 Fév - 8:30

Crazy little thing called love

Notre histoire commence en 1982, à l’école de Castelobruxo au Brésil. Une école où les étudiants qui le souhaitent peuvent rentrer chaque week-end, ce qui permet l’organisation d’évènements sang-purs réguliers - en Amérique du Sud, on aime les fêtes ! Ici, pas de maisons, mais des tribus, pas de choipeau, mais l’Umamiri, un fruit magique dont le goût indique aux élèves dans quelle maisonnette suspendue dans les arbres ils auront leur petite chambre individuelle.

En cette rentrée de 1982, une petite trentaine d’élèves entrent en première année. Parmi eux, Amandine de Saint-Auxpris est la fille de l’ambassadeur du ministère français, et d’après l’Umamiri, c’est une Instinctive. Quidel est un orphelin au grand coeur issu des favelas de Rio, très probablement né-moldu. Son nom de famille, Santana, est en fait le nom de son orphelinat. Selon l’Umamiri, c’est un Débrouillard.

Ils n’avaient aucune raison de se parler, aucune raison de se rencontrer. Mais quand Amandine glisse sur son échelle de corde, le premier jour, Quidel ne réfléchit même pas avant de se pencher pour la rattrapper depuis sa propre échelle, en une acrobatie impressionnante qui ne le laisse suspendu que par une jambe.
Résultat, le lendemain, ils s’installent ensemble au petit déjeuner. Ils font connaissance. Ils découvrent qu’ils n’ont absolument rien en commun. Pourtant, il la fait mourir de rire et elle lui plaît beaucoup.

Quelques années passent, Amandine et Quidel se rapprochent. En cinquième année, ils commencent à sortir ensemble. Elle est passionnée de soins aux créatures magiques - l’une des spécialités de Castelobruxo. Quidel, lui, n’est pas très scolaire, même s’il s’applique. En même temps, en arrivant à l’école, il savait à peine lire - c’est Amandine qui lui a appris, quand il a réussi à surmonter sa honte. Son truc, à lui, c’est le Quidditch. A Castelobruxo, il n’y a pas une équipe par tribu, mais une équipe par pays d’origine des élèves. Et Quidel est le meilleur attrapeur de l’école. Amandine, elle, fait partie du petit tiers d’élèves qui ne joue pas - sa mère pense que ce ne serait pas convenable pour une jeune fille de son rang - même si son grand frère, lui, a le droit d’être batteur.

Pendant quelques temps, tout va bien. Ils mènent leur petite amourette de gosses sans se soucier du lendemain.  Chaque soir, Quidel se pointe en balai sous la fenêtre d’Amandine, que ses copines couvrent, et l’enlève pour quelques heures inoubliables, seuls dans la forêt amazonienne. Au fil des années, ce qui était de simple “aventures d’exploration” se fait de plus en plus intime. Ils ne se font jamais prendre, car ils passent par les airs et échappent aux patrouilles.
Ils ont même déjà des projets : Quidel a été approché par un recruteur des Rase-cimes de Tarapoto, l’équipe nationale péruvienne, et va devenir junior et remplçant dès la fin de l’école. Amandine veut le suivre au Pérou, et devenir apprentie soigneuse à la Réserve Magique du lac Titicaca - quoi qu’en disent ses parents.
Mais en général, quand tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, c’est trop beau pour durer, n’est-ce pas ?
Great expectations

Et effectivement, en septième année, les Saint-Auxpris passent tout le premier semestre à faire des plans pour les fiançailles d’Amandine. Ils ont jeté leur dévolu sur un étudiant en programme d’échange, un français qui de Beauxbâtons, Néron Fontaine - le fils de l’une des famille sang-pures les plus riches de France. Ils organisent une première rencontre officielle à une soirée mondaine. Amandine se montre très polie, mais trop naïve pour comprendre que Néron est un fiancé potentiel… Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle ne l’apprécie pas ! Il est courtois, mais il y a quelque chose chez lui qui ne lui plaît pas du tout.

Puis, sous couvert de discuter pour avoir des nouvelles du pays, ils invitent à dîner l’ensemble des étudiants de Beauxbâtons - c’est-à-dire, la petite dizaine d’étudiants sang-purs, bien entendu - en s’arrangeant bien sûr pour placer Amandine à côté de Néron. Néron qui, évidemment, a très bien compris, lui, que les parents d’Amandine ont jeté leur dévolu sur lui - et il est bien décidé à obtenir la main de la jeune sorcière !

Amandine remarque son insistance, sans deviner qu’il a le soutien de ses parents, et lui laisse entendre que son coeur appartient à un autre, histoire d’avoir la paix ! Néron décide de la gagner, tout d’abord par ses charmes, mais rien n’y fait ! Aux soirées mondaines des sang-purs brésiliens - où les étudiants étrangers de bonne famille sont toujours conviés - elle socialise avec plein de gens mais évite sa compagnie ! Et finalement, à un bal, le père d’Amandine le prend à part. Il lui dit qu’il n’est pas un monstre non plus et que, s’il ne parvient pas à gagner son intérêt, il la mariera à Firmin Delacour, qui s’il est moins riche, partage au moins sa passion pour les créatures magiques !

Néron est désespéré. Il est le septième fils de la famille Fontaine, et il sait qu’il n’aura pas une deuxième fois l’opportunité de faire un aussi beau mariage. Alors, il joue sa toute dernière carte. Un vendredi à l’école, sous impero, il abuse d’Amandine, puis la contraint à une “marche de la honte” : le lendemain matin, elle rejoint son dortoir hébétée, les cheveux ébourrifés, nue sous une chemise de pyjama d’homme aux couleurs de Beauxbâtons. Caché dans les arbres, il la libère du sort dès qu’elle est arrivée à destination, pour que personne ne réalise son méfait.

Et la rumeur tourne, enfle comme seule les rumeurs savent le faire. En quelques heures, les deux cent cinquante et quelques élèves de l’école - en comptant les étudiants d’échange - sont tous au courant de la nouvelle. Amandine reçoit une beuglante de ses parents. Elle est déshonorée, ruinée. Néron a bien joué son coup : sous l’emprise de l’impero, il lui a interdit de révéler son nom, ou même de dire “on m’a forcée”. Donc, forcément, personne n’émet l’hypothèse qu’elle ait pu agir sous la contrainte.

Personne, sauf Quidel. Quidel sait que quelque chose cloche. Il voudrait être là pour la rassurer, il est rongé par la culpabilité de n’avoir pas su la protéger. Il voudrait trouver l’identité du coupable et l’écorcher vif sur le champ. Mais il ne peut que se ronger les sangs et essayer en vain d’arriver à aller lui parler. Malheureusement, ce jour-là, il est impossible de l’approcher, surtout pour un garçon - elle passe la journée dans sa chambre, sous surveillance.

Le samedi, Amandine rentre chez elle. Ses parents ne veulent plus la renvoyer à l’école. Pendant qu’elle est enfermée dans sa chambre, ils cherchent comment faire disparaitre ce scandale, ils sont désespérés. Néron se présente comme une fleur. Il prétend qu’il est amoureux d’Amandine. Que leur soirée romantique est partie un peu trop loin, et qu’à son réveil elle était déjà partie. Il assure qu’il n’avait jamais souhaité l’humilier ainsi, qu’il l’aurait ramenée discrètement, qu’il aurait trouvé une solution. A nouveau, il demande sa main. La mère d’Amandine veut aller le dire à sa fille, mais il les convainc de le laisser lui parler d’abord, en privé. Les parents acceptent - le temps qu’Amandine se prépare, et les deux jeunes gens se retrouveront dans les jardins : sous surveillance visuelle des parents, mais à l’abri de toute oreille indiscrète. Après tout, ils ne sont pas en position de faire la fine bouche.

Vêtue d’une robe très, très modeste, Amandine, rejoint Néron dans le jardin, tremblant d’un mélange de peur et de colère.
Il lui annonce qu’il a tout arrangé avec ses parents : son honneur est sauf, il va l’épouser, les gens croiront qu’ils étaient juste un peu trop pressés, elle va rentrer en France avec lui, et tout rentrera dans l’ordre.
Amandine lui soutient qu’elle ne sera jamais sa femme, à moins qu’il ne la garde sous impero toute sa vie. Que, sang-pur ou pas, il n’arrivera jamais à la cheville de son amoureux.
Néron lui sourit, et lui répond simplement que son petit ami a dit la même chose, sans le nommer - puisqu’il ne connait pas son nom. (Il a cependant deviné à ses mots qu’il était né-moldu, et cela le met en rage !) Il prétend alors qu’ils ont prévu un duel, clandestin, deux jours plus tard. Mais qu’au lieu d’un duel à la loyale, il va venir avec tous ses amis pour lui faire la peau - le torturer pendant des heures, voire des jours, avant de le laisser pour mort.
Sauf si elle rompt avec lui et qu’elle accepte de devenir son épouse et de le suivre en France.

Pour sauver Quidel, Amandine est prête à faire le sacrifice qu’elle n’aurait pas accepté pour satisfaire aux attentes de sa famille et sauver leur honneur : elle accepte d’épouser Néron. Mais elle sait que Quidel n’acceptera jamais une rupture - surtout maintenant, alors qu’il est fou d’inquiétude pour elle !

Alors, pour lui sauver la vie, elle lui brise le coeur. Elle affirme qu’elle est amoureuse du garçon avec qui elle a couché, et qu’ils vont se marier et partir en France.
Quand il refuse de la croire, elle lui soutient qu’elle n’a fait que s’amuser avec lui, prendre du bon temps sans lendemain. Alors, Amandine lui dit quelque chose d’horrible, quelque chose qui brise son coeur à elle, en même temps que le coeur de Quidel.
“Tu ne croyais quand même pas que j’envisageais sérieusement d’épouser un sang-de-bourbe ?”
Et elle s’en va, anéantie, mais rassurée de savoir qu’elle lui a épargné la torture aux mains de Néron et de ses amis.

Le mariage se fait très rapidement, et Néron fait un retour en France anticipé, avec sa nouvelle épouse - désireux de l’éloigner de son sale né-moldu d’amoureux. Néron insulte sans cesse Amandine, il la frappe, ne pouvant supporter l’idée qu’elle aie pu lui préférer un sang de bourbe. Même quand il retourne à Beauxbâtons - où elle l’accompagne, puisqu’elle doit finir sa scolarité - cela continue. Il laisse également ses soeurs l’humilier et la martyriser - mais jamais en public, bien sûr, puisqu’il cherche toujours à passer pour le mari parfait.


Dernière édition par Blue le Dim 7 Fév - 8:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ?   [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Icon_minitimeSam 6 Fév - 8:38

The day that you gave him his son

Au début de l’été, quand Amandine découvre qu’elle est enceinte, Néron est heureux, convaincu qu’elle porte son fils. Soudain, il est aux petits soins pour elle - il ne veut surtout pas faire du mal à son bel héritier ! Il réprimande ses soeurs dès qu’elle essaie de s’en prendre à elles, allant jusqu’à jeter un doloris à l’une d’elle un jour où elle l’a giflée. Celle-ci est trop fière pour s’en plaindre à ses autres frères ou aux parents Fontaine.

La grossesse avance. Amandine ne veut pas du bébé de ce monstre - mais elle est incapable de lui faire du mal, et plus elle tergiverse, plus il est trop tard. Finalement, le jour de l’accouchement arrive. Un joli bébé, robuste, en bonne santé. Malheureusement, je suis une fille. Mais ce n’est pas cela qui met mon “père” dans une colère noire - et qui, en même temps, me gagne instantanément l’affection de ma mère. C’est mon apparence qui crée ces réactions intenses chez eux.
Je n’ai pas la blondeur de ma mère. Et, si mon “père” a les cheveux sombres, je n’ai pas ses yeux d’un bleu délavé, ni son teint blafard.  Néron a compris que je suis la fille de l’amoureux, du né-moldu de Castelobruxo. Ma mère sait que mon père est Quidel, puisqu’à part Néron il est le seul à l’avoir jamais touchée.

Néron est à moitié partant pour me tuer, mais c’est sa mère - non pas Agrippine, mais Constance Fontaine - qui l’arrête. S’il me tue, il attirera, à nouveau, l’attention sur une affaire qui n’en a guère besoin. Ma mort ne serait pas judicieuse. En plus, il serait possible de me faire passer pour leur fille, entre les yeux sombres d’Amandine et les cheveux bruns de Néron. Il pense que c’est impossible. Jamais une fillette au teint « basané » comme le mien ne passera pour la fille de la diaphane Amandine et du pâle Néron. Sa mère lui rit au nez et lui répond qu’au contraire, je ferais une brésilienne bien pâlotte, et une française acceptable, juste un peu bronzée par le soleil ! Il n’a donc qu’à s’assurer que je passe le plus clair de mon temps à l’extérieur. Ainsi, personne ne questionnera mon teint.

Il accepte, ma « grand-mère » calculatrice s’en va. Les visiteurs vont et viennent, et finalement, nous nous retrouvons seuls. Mais à peine ma mère arrive-t-elle à tenir debout qu’il la punit comme jamais auparavant. Encore affaiblie par son accouchement, elle succombe à ses blessures.

Pendant quelques années, en attendant que je sois assez grande pour jouer le rôle qu’il attend de moi, Néron prétend que je suis de santé fragile : je grandis isolée dans la maison de campagne de la famille fontaine, seule avec une nourrice cracmolle – des années paisibles dont je n’ai presque aucun souvenir. Lorsque je reviens dans la maison de Néron, au cœur d’un quartier résidentiel sorcier proche de Versailles et isolé des moldus, j’ai cinq ans.
Tell that girl to shut up !

Commence alors une éducation à deux vitesses. En public, j’appelle Néron Fontaine « Père », sa seconde épouse « Mère », même si elle est officiellement ma belle-mère, et nous jouons la famille parfaite. Je siège à table à leurs côtés, j’ai l’une des plus belles chambres de la maison, et je passe mon temps à « échapper » à ma nourrice (qui a en vérité ordre de me laisser filer) pour aller jouer dehors. Je ne dois jamais parler aux invités, sauf pour répondre à des questions simples et « sans risque » pour la famille Fontaine.

Mais en privé, mon quotidien est tout autre. Tout en s’assurant que je développe toutes les compétences et les connaissances nécessaires à jouer le rôle d’une petite Fontaine digne de ce nom, « Monsieur Fontaine » ne perd jamais une seule occasion de me rappeler que je ne suis qu’une pauvre merde, fille d’un sang-de-bourbe et même pas digne de respirer l’air de sa demeure ancestrale. Je n’ai pas le droit de manger avec eux en l’absence d’invités, mais si par malheur je « morfale » un peu trop quand il y en a, ma punition est terrible – mais on s’assure toujours qu’elle ne laisse pas de traces visibles.
Ma belle chambre ? Que du spectacle ! Quand il n’y a personne à la maison, je dors à même le sol, dans une petite pièce, au fond de la cuisine, qui servait de réserve il y a des décennies.
En privé, Néron ne m’adresse jamais la parole. Il se contente de crier à ma nourrice « Dites à cette gosse de venir. » Et « dites à cette gosse que ce soir, elle a intérêt à fermer sa gueule. » Et la nourrice répète, quand bien même tout le monde sait que j’ai compris la première fois.

Mais une petite elfe de maison n’oublie jamais de me rapporter quelques restes depuis la cuisine. Elle s’appelle Cinza – un drôle de nom. Elle me montre, au fond de ma petite « chambre », un vieux monte-plat. Il va du sous-sol, à la cuisine, à la salle à manger, au premier étage, au grenier. Elle m’apprend à l’actionner. Là-haut, dans ce vieux grenier, avec les moyens du bord, elle me fait une sorte de petit nid douillet – je dors sur un vieux canapé, avec un vieux rideau pour me servir de couverture. Là-haut, elle trouve parfois le temps de me raconter des histoires de jungle exotique, peuplée d’arbres immenses et d’oiseaux colorés. Et des histoires de Quidel Santana et de la fille qu’il aimait, Amandine – un prénom qui n’a pour moi rien de familier. Je bois ses paroles, sans me douter un seul instant que ces histoires soient autre chose que le fruit de son imagination, alimenté par ma passion pour le Quidditch.

Peu à peu, je fais de cet espace le mien, puisque personne n’y va jamais. Je récupère les cartes de sorcières et sorciers célèbres jetées par mes demi- frères et sœurs, et mes cousins quand ils viennent – ils les ont déjà toutes en plusieurs exemplaires. Je me fais une petite collection de cartes de joueurs de Quidditch. Evidemment – avec toutes les histoires de Cinza – mon préféré, c’est Quidel Santana, l’attrapeur des Rase-cimes de Tarapoto, au Pérou. Je finis même par avoir la version collector de sa carte !

Mais même lorsqu’il n’y a personne dans la maison, ma nourrice a pour ordre de me laisser « me sauver » dans le jardin le plus souvent possible. J’ai le droit d’y jouer mais, si elle moi voit essayer de quitter la propriété, elle doit m’arrêter. Car on ne sait jamais quand une connaissance peut passer devant la maison, et Constance Fontaine le répète sans cesse : je dois être tout le temps dehors. Elle m’offre d’ailleurs un balai en jouet pour mes six ans, marquant pour moi le début d’une passion, passion qui finira par devenir une vocation. Chaque jour, les sorciers de bonne famille qui traversent la rue, s’ils regardent dans la direction de la maison Fontaine, peuvent me voir voleter sur mon petit balai. Néron aimerait bien m’en empêcher, mais il n’a pas le courage de tenir tête à sa mère. Et moi, je trouve une échappatoire dans ces vols quotidiens.
Don’t bite the hand that feeds you

Le temps passe, une routine s’installe. Chaque année, Constance Fontaine m’offre un nouveau balai, encourageant ma passion du vol juste pour que je passe mes journées au soleil. Quand j’ai huit ans, elle commence à m’offrir des cours particuliers de vol avec Eugénie Marat, poursuiveuse à la retraite des Tapesouaffles de Quiberon. La nuit, je retourne dans mon placard, et je disparais dans le grenier, dans ma petite cachette bien à moi.

Une nuit, elle me raconte la fois où, en faisant la course contre son plus grand rival de Castelobruxo, il a envoyé celui-ci s’écraser droit dans un arbre. Je me mets à rire. Mais Néron ne dormait pas, il était dans son bureau, et il m’entend rire. J’entends soudain des pas lourds sur les marchent qui mènent au grenier, et d’un geste, j’ordonne à Cinza de se cacher. Elle obéit à contrecœur et disparait.

Il s’énerve en me voyant, mais en découvrant le petit nid douillet que je me suis aménagé, mon « lit » improvisé, ma collection de cartes de joueurs de Quidditch, c’en est trop pour lui ! Alors, je prends la rouste de ma vie, et il déchire mes cartes, renverse mon canapé. Il m’ordonne de redescendre en bas, par le même chemin qu’à l’aller. Je retourne dans le monte-plat sans oser protester. Mais Néron transplane dans l’ancienne réserve, et dès que j’arrive, il détruit le mécanisme et verrouille la porte, m’enfermant dans le caisson étroit. Gagnée par une claustrophobie que je ne me connaissais pas, je ne dors pas de la nuit. Quand il me réveille le lendemain matin, je suis en larmes et j’accueille l’air comme une noyée.

Quelques jours plus tard, je me confie à Constance Fontaine, cette grand-mère qui, après tout, m’a toujours soutenue, encouragée dans ma passion pour le vol. Je lui raconte tout. Quelle grossière erreur ! Elle m’écoute jusqu’au bout, son expression ne change pas, puis soudain elle me gifle violemment – une gifle qui me surprend, car chez les Fontaine, on préfère lever la baguette sur moi que la main (sans doute pour éviter la « souillure » de mon contact). Elle me dit de ne pas oublier ma place ! Que ce n’est pas parce qu’elle m’a montré un peu de gentillesse que je dois m’imaginer qu’elle est de mon côté. Qu’elle n’agit que pour les intérêts de son fils, pas pour les miens. Que je suis une sale bâtarde et que je ne dois jamais mordre la main qui me nourrit Et que plus jamais, au grand jamais, je ne dois parler de ma vie à la maison à qui que ce soit.
Le soir même, j’entends Constance engueuler son fils. Pas pour me défendre, non ! Mais parce qu’il m’a dit qui j’étais ! Comment a-t-il pu être aussi stupide ?! L’incendie-t-elle ! Le meilleur moyen de garder à vie ce secret infâme aurait été que moi-même je ne l’apprenne jamais ! Et si les domestiques en parlaient un jour ?! Et si moi, je me confiais à d’autres ?! Faut-il toujours qu’elle soit la seule à réfléchir dans cette famille ?! Et ça continue comme ça pendant des heures !

C’est la dernière fois que je me confie à qui que ce soit, même Cinza. J’accepte sa nourriture, j’écoute ses histoires, mais je ne lui raconte plus rien.
A partir de là, chaque fois que j’ai des ennuis, Néron m’enferme dans le monte-plat. Il a compris que cette punition était bien plus efficace qu’un châtiment corporel.

En France, nous avons été sommes toutes assez peu impactés par les années Voldemort. J’entendais les adultes en parler – les Fontaines et leurs amis s’en réjoussaient, ils en parlaient comme d’un empereur, d’un dieu parmi les vivants qui portait haut les couleurs des sang-purs. Tandis qu’en bas, dans les cuisines, les domestiques tremblaient… Ils se murmuraient des histoires de massacres, de sang-purs qui profitaient de leur nouvelle impunité pour martyriser ouvertement les nés-moldus et même les sang-mêlés. Et moi, je ne comprenais pas très bien… Est-ce que les nés-moldus et les sang-mêlés n’étaient pas maltraités dans tous les cas ?

D’ailleurs, en 2004, apparemment, Voldemort est mort. Les Fontaines et leurs familles étaient anéantis – moi j’ai reçu un sort cuisant sans même savoir pourquoi… Mais les domestiques étaient soulagés… Pourtant, ça ne changeait rien à leur vie ni à la mienne, pas vrai ?


Dernière édition par Blue le Sam 6 Fév - 8:50, édité 3 fois
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[1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Empty
MessageSujet: Re: [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ?   [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Icon_minitimeSam 6 Fév - 8:48

The truth will set you free

Le jour de mes onze ans, Néron fait bien évidemment une fête – un grosse fête, comme les jeunes sorciers en ont, en France, pour leurs onze ans. Par cette fête, il maintient les apparences, et moi, je m’applique à faire de même. Constance Fontaine m’offre un nouveau balai, comme chaque année. Un Foudre V anglais, le meilleur sur le marché. « Pour tes cours de vol, à Beauxbâtons. », elle me dit, avec un sourire chaleureux comme elle n’en a jamais en privé. J’apprends alors que l’on prévoit de m’envoyer à Beauxbâtons à la fin de l’été – jusque-là, je n’en étais pas totalement certaine.

Mais je reçois un autre cadeau, plus beau encore. Cette nuit-là, Cinza vient me voir, et elle me ramène deux choses : ma carte collector de Quidel Santana – visiblement déchirée, brûlée, puis réparée avec soin – et un pendentif, une petite larme d’ambre. Elle me dit qu’elle l’a trouvée dans les affaires de ma maman et qu’elle l’a gardée précieusement, pour aujourd’hui. Je lui demande ce que c’est. Elle me dit qu’il a appartenu à Quidel Santana, qui l’a offert à Amandine pour ses seize ans. Je crois qu’elle se moque de moi, je lui explique que ce n’est pas drôle.

Elle me raconte alors sa dernière histoire. Elle m’explique qu’elle était l’une des elfes de la famille Saint-Auxpris au Brésil, et qu’elle s’occupait tout particulièrement d’Amandine. Elle me raconte – sans trop rentrer dans les détails – que Néron a piégé Amandine pour l’épouser. Qu’Amandine a brisé le cœur de Quidel pour lui épargner un destin cruel. Que Néron attendait un fils avec impatience. Qu’avant de mourir aux mains de Néron, elle a eu le temps de me donner mon prénom, Eleanor – et de me tenir dans ses bras avec tendresse.

Je lui demande si elle a le droit de me raconter tout cela. Elle me répond, avec un sourire espiègle, qu’on ne le lui a jamais interdit ! Elle ajoute que de toute manière, elle servait la maison des Saint-Auxpris, et qu’à défaut, en France, elle servait Amandine – puis moi. Et qu’elle n’obéit aux Fontaine que pour échapper à leurs coups et à leurs sorts, pas par loyauté.

Alors, je lui demande pourquoi elle a attendu si longtemps avant de me révéler la vérité ! Et elle répond qu’elle attendait une opportunité ! Mais une opportunité de quoi, au juste ?
Il s’avère que Cinza a tout prévu. Elle a un plan : elle et moi, nous allons partir au Pérou, retrouver mon père – ce père qui ignore tout de mon existence. Mais au Manoir, nous sommes trop surveillées. Alors, elle attendait que je rejoigne Beauxbâtons !


Ride or die, baby !

Mais elle m’explique ne peut pas simplement me faire « transplaner » à l’autre bout du monde. C’est beaucoup trop loin pour elle, et puis, un sort, ça laisse des traces ! Si nous voulons aller au Pérou, nous devrons y aller en volant.
Cinza voudrait que je traverse l’Atlantique sur mon Foudre V… Et ça, c’est de la folie furieuse ! Jocunda Sykes l’a fait – mais elle était très entrainée, et surtout, son balai privilégiait la stabilité à la vitesse… Tout l’inverse des capricieux Foudres V ! Avec un balai comme celui que j’avais reçu, aller du manoir à l’école serait déjà un véritable défi… Alors traverser l’Atlantique, avec ses tempêtes ? Ce serait du suicide !

Jusqu’à mon départ pour l’école, je cogite, cogite et cogite encore. Et, finalement, c’est mon trajet même qui me fournit la solution.
Voyez-vous, les élèves de Beauxbâtons ne rejoignent pas l’école en train. Ils sont récupérés par de petites calèches – la grande étant réservée aux voyages interscolaires de grandes envergure. Et ces calèches sont tirés par des abraxans. Les chevaux ailés les plus robustes que l’on puisse trouver. Des montures très certainement assez fortes pour traverser l’Atlantique en volant. Mais aussi, des animaux extrêmement difficiles à dompter. Mais si j’ai hérité des talents pour le vol de mon père, peut-être que je bénéficie galement du don de ma mère pour apprivoiser les créatures magiques ?

Nous avons convenu, avec Cinza, qu’elle me rejoindra lorsque je l’appellerais à mes côtés – après tout, m’a-t-elle dit, un elfe se présente toujours lorsque son maitre le demande. Quand je ne suis pas en cours, j’ai de longues sessions de vol et, lorsque je ne vole pas, je traine près des écuries. De près, les abraxans sont vraiment très, très impressionnants. Mais je suis déterminée à m’échapper. Je préfére mourir que d’être à nouveau enfermée dans ce monte-plat. Alors, patiemment, je cherche à gagner la confiance de l’un d’eux – Napoléon – à grand renfort de pommes et de whisky « empruntés » dans la réserve des écuries.
Et, bien sûr, je m’entraine aux acrobaties sur balai. Plus particulièrement, aux montées en piqué sèches, et à me rétablir sur mon balai après une chute. Et à voler dans différentes positions, notamment assise sur mon balai en amazone, ou encore debout dessus. La professeure de vol ne me retient jamais – l’année prochaine, son attrapeur aura fini ses études, et elle espère déjà me faire passer les sélections. Elle ignore que je ne resterais pas assez longtemps pour cela.

En cours, je suis loin d’être la meilleure, mais je suis dans la moyenne, et vu les éloges dont ne tarit pas le professeur de vol dans mon bulletin du premier semestre, ma famille s’en contente. Après tout, l’attention qu’ils me portent n’est qu’officielle, et tant que je n’attire pas la honte sur eux, ils se moquent de ce que je fais.

Finalement, au retour des vacances de printemps, je suis prête. J’ai préparé une fausse lettre de ma grand-mère indiquant que j’ai la dragoncelle et ne reviendrai pas tout de suite à l’école – une ruse qui me gagnera quelques jours au plus, le temps que l’école réponde à la famille Fontaine. Je sors en douce. A Beauxbâtons, au lieu d’un simple couvre-feu avec patrouilles, il y a un système de sécurité ingénieux : après le couvre-feu, nous ne pouvons pas marcher dans les couloirs sans que le professeur de garde soit prévenu par un sort. Alors, je sors par la fenêtre, presque allongée sur mon balai pour traverser l’encadrement – équipée d’un sac à dos dans lequel j’ai rétréci la plupart de mes affaires.

J’ai un peu peur que, même si Napoléon acceptait mes friandises et mes caresses, il refuse de me laisser le monter. Mais j’ai lu toutes les notes de ma mère sur les abraxans – trouvées par Cinza – pour me préparer. Et je sais que le meilleur moyen de se faire accepter comme cavalier par un abraxan pour la première fois est de le monter en vol. Enfin, je n’ai retrouvé cette information dans aucun livre de l’école sur ces créatures – tous les ouvrages préconisent la force brute ! Mais je suis déterminée à faire confiance à ma mère !

Je récupère la bride de Napoléon, et je libère les Abraxans un à un, pour faire diversion. Le temps qu’ils les retrouvent et les comptent, nous serons loin ! Et je ne m’inquiète pas trop pour eux : un prédateur voulant s’en prendre à un Abraxan aurait du souci à se faire ! Quoi, le secret magique ? Je ne sais pas encore ce que c’est… J’ignore donc que le ministère devra sans doute effacer la mémoire d’une poignée de moldus (pas beaucoup, heureusement, vu que j’ai volé de nuit).

De nuit, les abraxans se ressemblent tous, tâches dorées sur le ciel étoilé. Pourtant, je repère immédiatement Napoléon – le seul de ces abraxans par lequel j’ai une chance de me faire accepter. Et je monte en piqué, à sa poursuite. Je me suis entrainée, je sais exactement comment réagit mon balai sur un parcours verticale, et jusqu’à quelle hauteur je peux aller avant qu’il ne parte à la dérive. Je dois faire vite, heureusement, la vitesse est la spécialité du Foudre V !

Je n’ai plus qu’à monter sur le dos de Napoléon… Plus facile à dire qu’à faire, d’autant qu’à cette hauteur, une chute serait mortelle ! Mais si je renonce maintenant, je me ferais prendre, et les Fontaine me tueront ! Je ne peux plus reculer. Je ne peux que prendre mon envol. Cet abraxan détient la clé de ma liberté, et je ne peux pas le laisser filer !

Heureusement, il a cessé de monter, et vole désormais à l’horizontale. Il est à la limite de ma zone d’aisance… A sa hauteur, je suis stable, au-dessus de lui, ça commence à être délicat… J’hésite, mais finalement, je pousse encore un peu, monte juste un peu plus haut. A cette hauteur, mon balai tressaute, essaie de dériver vers la gauche, mais je tiens bon juste assez longtemps pour m’aligner au-dessus de Napoléon. Je lui saute sur le dos alors que le Foudre V part en vrille. Mais le mouvement soudain du balai effraie l’abraxan, qui fait un écart. Au lieu d’atterir proprement sur son dos, je suis suspendue à sa crinière, à deux mains, secouée par les battements de ses ailes. C’est plus dur que de remonter sur un balai, mais je me suis bien entrainée, et j’arrive à me hisser sur son dos tant bien que mal.

Je me cramponne autour de la nuque de Napoléon tandis qu’il rue, fait une pirouette, descend en piqué, remonte en flèche… Et je profite de la montée pour lui glisser son mors dans la bouche. Me rappelant des détails des notes de ma mère, je tire alors sur les rennes, assez fermement pour l’orienter dans la direction souhaitée. Et nous partons vers le Sud-Ouest. La prise en main est encore un peu difficile, mais finalement, je commence à prendre mes aises, et Napoléon, à accepter mes instructions. Ce qui lui vaut une caresse en récompense ! J’aurais aimé lui donner une pomme, mais en mouvement, c’est difficile !

Je n’avais pas réalisé que j’allais devoir sacrifier mon balai. J'espérais maîtriser Napoléon assez vite pour aller le récupérer, mais j'ai sous-estimé ma monture, et je sais que le Foudre V gît quelque part au sol, brisé en mille morceaux. Tant pis. Un balai pour ma liberté, le prix à payer est faible…

J’appelle Cinza, mais curieusement, elle ne vient pas… Elle est sûrement occupée, pas vrai ? Elle me rejoindra plus tard, j’en suis certaine… J’ignore encore que je ne la reverrais jamais. Une fois suffisamment éloignée de l’école – au cas où quelqu’un m’ai vue –, je bifurque droit vers l’Est.
Quoi, vous croyiez sérieusement que j’allais traverser l’Atlantique à dos d’Abraxan ?! Même en faisant escale d’une île à une autre, ce serait de la folie furieuse !! Non, moi, j’ai trouvé un autre plan, bien plus censé que celui de Cinza !

Je profite de la Coupe du Monde de Quidditch ! Qui tombe, c’est bien pratique, cette année, en 2006. Elle a failli être annulée, mais avec la mort de Voldemort (sur lequel j’ai d’ailleurs compris pas mal de choses, parce qu’on nous en a beaucoup parlé en histoire de la magie), les gens ont apparemment besoin de choses à célébrer, et elle est revenue à l’ordre du jour.

Et les Rase-Cimes de Tarapoto jouent les seizième de finale en Allemagne, contre les Busards de Heidelberg. Et ça, ça fait la moitié de la distance que voleront ces abraxans en 2009, en tirant la grande calèche qui emmène tous les élèves de l’école au tournoi. Pour Napoléon, faire ce trajet avec seulement mon poids sur le dos, ce sera un jeu d’enfant ! La difficulté, c’est de le manœuvrer jusque là – et le plus dur est fait ! En quelques heures, nous arrivons à Heidelberg.

Dans Balais, échecs et Bavboules, un périodique français, j’ai pu apprendre que le siègle des Busards était le château de Heidelberg. Un château qui, pour les moldus, ressemble à une ruine, comme Poudlard. Officiellement trop dangereux pour être visité, il est fermé au public. En réalité, il est encore comme flambant neuf, sa grande cour abrite le terrain de match et les gradins, et sa petite cour un espace d’entrainement complémentaire. Et en ses murs se trouvent un lieu de vie pour l’équipe et son entourage, ainsi qu’une aile permettant d’héberger les équipes étrangères.

Il est environ deux heures du matin lorsque je me pose sur la colline, près du château. J’offre à Napoléon une pomme et du whisky pour le remercier, puis je le libère de sa bride. Après beaucoup de caresses, je lui dis au revoir. Il hésite, et finalement, il s’envole. Retournera-t-il à Beauxbâtons, ou laissera-t-il ses ailes le porter vers les terres de ses ancêtres sauvages ? C’est son choix. Il m’a rendu la liberté, alors le moins que je puisse faire, c’est de lui rendre la sienne !
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Dernière édition par Blue le Dim 7 Fév - 7:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ?   [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Icon_minitimeDim 7 Fév - 7:59

The Greatest man I never knew

L’adrénaline commence à retomber, et ma situation me percute de plein fouet. Par la barbe de Merlin, je suis complètement dingue ! Je revois cette montée en piqué, haut, beaucoup trop haut, les tressautements de mon balai, ce saut absolument suicidaire. La vrille de mon balai – un instant plus tard, et partais en vrille avec lui…

Moi qui n’ai jamais eu le vertige, mes jambes me semblent soudain comme du coton. Elles ne me soutiennent plus, et je m’affaisse doucement, m’asseyant par terre. A nouveau, j’appelle Cinza, mais elle ne vient pas. J’ignore qu’elle a été dénoncée par un autre elfe, et que Néron l’a tuée de sa propre baguette. Tout ce que je sais, c’est que je suis seule.

Là, dans ce château, il y a Quidel Santana. Mon idole. Mon père. C’est totalement délirant ! Et s’il ne me croit pas ? Pire, s’il me rejette ? S’il me renvoie chez les Fontaine ? La mort me semblera une peine bien trop douce par rapport à ce qu’ils me feront subir, je le sais…

- Hey ! Du ! Kind ! ! Une voix féminine retentit. Je crois bien qu’elle parle allemand, mais comme je ne parle pas la langue, je ne peux ni comprendre ce qu’elle dit, ni savoir qu’elle le dit avec un accent portugais épouvantable – et une syntaxe loin d’être fameuse.

Alors elle, ce n’est pas Quidel Santana, c’est certain – puisque c’est une femme ! La peur d’être renvoyée chez moi avant d’avoir pu lui parler m’envahit, redonne à mes jambes la force qui leur manquait, et je pique un sprint, droit vers le château. Sur terre ou dans les airs, mon plus grand talent, c’est la vitesse.

Mais je ne cours pas assez vite pour échapper à une sorcière montée sur un balai, et elle ne tarde pas à me rattraper. Elle se pose à côté de moi, sans lâcher son balai, et je m’arrête finalement. Avant qu’elle n’aie le temps de me dire quoi que ce soit, je prends la parole :
- I need to see Quidel Santana !
Elle éclate de rire, me demande (nous continuons à parler anglais) si je suis venue en pleine nuit juste pour un autographe. C’est la première fois que j’entends un de ces rires chauds et communicatifs typiques de l’Amérique du Sud, et ça me plait immédiatement. Je me détends un peu.
- Non. Je dois lui parler. C’est important.
Elle regarde autour de moi, un peu inquiète tout de même, et me demande :
- Ils sont où, tes parents ? Tu es venue toute seule ?
- J’en ai pas, des parents. Je réponds, et techniquement, c’est vrai. Sauf Quidel Santana. C’est mon père. C’est pour ça que je veux le voir.
Evidemment, elle reste scotchée. Mais elle accepte de m’emmener le voir. En chemin, j’en apprends un peu plus sur elle. Maristela Coelho est poursuiveuse et capitaine des Rase-cimes, et une bonne amie de mon père. Moi, je ne lui dis rien sur moi.
Heureusement, on m’a suffisamment fait travailler mon anglais – sans doute dans l’espoir de me faire épouser un sang-pur anglais et disparaitre bien loin de l’autre côté de la Manche – pour que mon accent français soit indécelable. Avec un peu de chance, même s’ils veulent me renvoyer chez moi, ils seront incapables de trouver d’où je viens. Je ne rentrerais jamais – sauf si les Fontaine me recherchent et pensent à Quidel. J’ignore encore que les Fontaine ne me chercheront jamais, du moins pas en mobilisant leurs ressources. Ils sont très contents d’être débarrassés de moi, et préfèrent faire semblant de pleurer ma disparition et d’accuser les fanatiques pro-moldus, tout en sortant le champagne à l’abri des regards.

J’accepte avec réticence d’aller manger un truc, prendre une douche, me coucher pour la nuit et de parler à Quidel demain. Pour la première fois, j’ai l’occasion de dormir dans un lit, et il est tellement confortable ! Mais je n’arrive pas à trouver le sommeil, et finalement, je prends ma couette et je vais m’installer sur le canapé de la chambre. Je m’endors comme une masse.

Et Maristela tient parole : à la première heure, elle me ramène à la chambre de Quidel. En chemin, elle ne tarit pas d’éloge sur lui. Elle est gentille, elle me propose de rester, mais je dois faire ça seule. Je frappe à la porte, il m’invite à entrer.

Quidel est beaucoup plus impressionnant en vrai que sur sa carte de sorcier célèbre. Mais en même temps, je l’imaginais plus grand, et ça, ça lui donne un côté très humain.
- Oui ?
Nos regards se croisent. Quidel regarde mon visage, mes yeux surtout, puis la larme d’ambre que j’arbore fièrement au cou, et je vois soudain un mélange de choc et de tristesse se dessiner sur son visage. Puis il semble se reprendre et me demande, avec un sourire triste, les yeux brillants :
- Quel âge as-tu ?
- Douze ans.
Il hoche la tête, l’air encore un peu sous le choc.
- Comment t’appelles-tu ?
- Eleanor. Je prends une grande inspiration et, avant de perdre courage, j’ajoute précipitamment, avec une assurance que je suis loin d’éprouver : Eleanor Santana.
Je reste en suspens quelques instants, et ce suspens est plus terrifiant encore que mon saut du balai à l’abraxan. Puis il franchit la distance qui nous sépare et, sans un mot – trop ému pour parler, je crois – il me prend dans ses bras.
C’est mon premier câlin – ma nourrice n’avait pas le droit, Cinza est trop petite. Et là, j’éclate en sanglots dans les bras de mon père.

Après cela, nous parlons encore beaucoup. Je lui révèle que ma mère est morte en me mettant au monde – ce que je crois, car Cinza a passé ce cruel épisode sous silence. Je lui dis qu’Amandine lui a menti, qu’elle s’est sacrifié pour lui épargner des tortures atroces. Je vois bien qu’il s’en veut.
En revanche, je reste très vague sur la manière dont j’ai été élevée par les Fontaine – j’ai retenu ma leçon. Je me contente de lui dire qu’ils « tenaient à ce que je connaisse ma place ». Il comprend très bien ce que je veux dire, malgré l’ambigüité de ma phrase.
Et il me promet que jamais je ne retournerais en France. Je lui parle aussi de Cinza, nous l’appelons encore, mais elle ne vient toujours pas. (Je l’appellerais de nombreuses fois au fil des années, et n’accepterais que vers mes vingt ans qu’elle ne viendra jamais).

Nous passons la journée ensemble à rattraper le temps perdu. Ce soir-là j’assiste à ma première fiesta. Nous ne sommes qu’une petite vingtaine, l’équipe et son entourage, mais il y a une ambiance comme je n’en ai jamais connue lors des soirées sang-pures. Je trouve immédiatement ma place tout le monde m’accueille. On rit, on s’amuse, je danse avec mon père.

Je veux vraiment voir le match, mais mon père a peur que quelqu’un me reconnaisse. Alors, Maristela me déniche un chapeau aux couleurs de l’équipe, et maquille tout mon visage du bleu et or des rase-cimes. Ca ira pour cette fois, et je peux voir mon père jouer pour la première fois – je n’avais jamais vu un match, à part ceux de l’école. C’est époustouflant, et mon père est à la hauteur de sa légende ! Evidemment, il fait gagner le match aux Rase-Cimes.
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MessageSujet: Re: [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ?   [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Icon_minitimeDim 7 Fév - 8:53

You are the sunshine of my life

Les Rase-cimes retournent au Pérou, et moi avec. Mais mon père a peur qu’on finisse à me reconnaitre à un match, et en même temps, il ne veut pas devoir me laisser continuellement derrière lui pour aller faire ses matchs. Alors, il renonce à sa carrière et devient professeur de vol à Castelobruxo, où je fais ma rentrée en deuxième année, sous le nom d’Eleanor Santana.

Je suis répartie en deuxième année, mais pour les étudiants locaux, ce n’est pas trop bizarre. Après tout, ils répartissent aussi les étudiants d’échange, qui sont parfois en sixième ou septième année.

A Castelobruxo, souvenez-vous, les tribus sont au nombre de 5. Il y a les Instinctifs, comme ma mère (je nous vous les mets pas dans le dialecte des Fondateurs, je ne saurais pas les écrire). Les Débrouillards, comme mon père. Les Méthodiques, comme Néron. Les Solidaires, comme Maristela et la directrice. Et les Impulsifs.

Comment un fruit peut-il connaitre notre caractère ? Vous demandez-vous si vous avez suivi ? Et bien, il ne sait pas – c’est un fruit, il ne parle pas comme le choipeau. Mais ce fruit a la particularité d’être entouré d’une carapace dure comme la pierre : on ne peut pas simplement mordre dedans. Et selon la manière dont il est consommé, son goût est différent. En vérité, l’Umariri nous permet de déterminer la manière dont nous résolvons un problème.

Et moi ? Je monte sans réfléchir sur mon balai – un Varápidos 2002 flambant neuf, cadeau de mon père – et je m’envole avec le fruit avant de le balancer par terre pour l’ouvrir. Du coup, il explose et en met partout, mais je peux récupéré un fragment de coquille et goûter la chair – acide d’avoir été secouée.

A Castelobruxo, je m’épanouis. Je me fais plein d’amis de toutes les tribus, et je prends confiance en moi. Je passe énormément de temps avec mon père, on se fait beaucoup de virées en balai les week-ends. D’après lui, je suis la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée.

Je deviens attrapeuse dans l’équipe péruvienne de l’école, et personne n’accuse mon père de favoritisme, puisque les équipes péruvienne et brésilienne se sont disputées pour me recruter (mon père étant né au Brésil et ayant joué au Pérou).

Ici, il n’y a pas de BUSES : on passe des examens chaque année pour savoir si on peut passer dans l’année suivante. Chez les moldus brésiliens, l’école n’est obligatoire que jusqu’à 14 ans. Mais à Castelobruxo on fait bien sept ans d’études. Alors, à partir de la rentrée en 5ème année, on construit notre programme à la carte. On peut d’ailleurs très bien ne prendre qu’une spécialisation (même si bien souvent, certaines matières se complètent, comme la botanique et les potions par exemple).

Moi, je suis les parcours de vol et de soins aux créatures magiques, complétés par un cours de botanique et un cours de sortilège (et je ne m’embête pas avec les matières barbantes comme les potions, la métamorphose et toutes les variantes de la divination. Vous l’aurez compris, j’aime les cours qui bougent !)

Les écoles d’Europe ont un évènement inter-écoles régulier, le Tournoi des trois sorciers. Vous croyez qu’ils ont le monopole ? Nous, tous les dix ans, on a « La Coupe de Quidditch du Pacifique », un championnat de Quidditch entre Castelobruxo, Mahoutokoro, Ilvermorny, Fenghuang (Chine) et l’Ecole australienne. En vrai, depuis 1890, l’école d’Uagadou participe aussi, mais ça s’appelle toujours « La Coupe de Quidditch du Pacifique ».

Et donc, en sixième année, en 2010, je suis sélectionnée pour être l’attrapeuse de Castelobruxo pour la coupe, et je passe une bonne partie de l'année à Mahoutokoro, l’école siège cette année (avec mon père et mes amis, heureusement). Mahoutokoro est l’école la plus célèbre sur le plan des techniques de vol, et j’apprends beaucoup là-bas. Il y a de grosses tempêtes et il faut éviter les avions en plus des cognards, mais ça n’arrête ni les matches, ni les entrainements. Je m’éclate ! Mais, moi qui avais toujours rêvé de succéder un jour à mon père comme attrapeuse des Rase-cimes, je finis par comprendre que chasser un vif d’or ne m’amuse de loin pas autant que de voler librement et de faire des acrobaties. Je m’inquiète un peu de la réaction de mon père, mais il se fiche éperdument de qu’est-ce que je fais, tant que je choisis quelque chose qui me rend heureuse.

A Mahoutokoro, j’ai l’occasion de tester toutes sortes de balais, car là-bas ils sont convaincus qu’avoir un balai adapté est aussi important qu’une baguette adaptée. Mais le balai ne choisit pas son sorcier comme une baguette, alors il faut tout tester !
Et clairement, j’aime les balais les plus rapides, les plus dangereux aussi il faut bien l’avouer. Les balais japonais sont vraiment cools, mais je me rends vite compte que rien pour moi n’égale les sensation d’un Foudre ! Même si mon père n’aime pas me voir sur ceux-là car ils posent de sérieux problèmes de sécurité. (Avec le recul, je comprends que Constance n’était pas désintéressée en m’en offrant un, mais qu’elle espérait un accident tragique.)
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[1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Empty
MessageSujet: Re: [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ?   [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Icon_minitimeDim 7 Fév - 16:03

Trust me to open my mouth !

[justify]Vous vous rappelez, quand je disais que, quand tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, c’est trop beau pour durer ?
Et bien, à notre retour, après de superbes vacances de printemps chez Maristela avec mon père et toute l’équipe, nous découvrons un Castelobruxo méconnaissable. Ou plutôt, je découvre : mon père, lui, a été renvoyé, comme tous les professeurs nés-moldus. Il s’avère que le Brésil a élu un nouveau Ministre de la magie, radicalement pro sang-pur (pas mangemort, plutôt un tradionnaliste de la vieille école). Celui-ci s’est dépêché de remplacer la directrice de l’école par un directeur en accord avec ses principes, Miguel Mendoza. Entre temps, la Confédérations Magique d'Amérique du Sud a déjà remplacé le ministre, mais dans son écrin forestier, l'école leur est inaccessible, et Mendoza règne en maitre.

Tout est différent. Les dortoirs ont été réorganisés, séparant les nés-moldus, les sang-mêlés et les sang-purs, au lieu des tribus. On m’explique que les repas fonctionnent désormais par roulements : les sang-purs mangent d’abord, puis les sang-mêlés, et enfin les nés-moldus, quand c’est froid et qu’il ne reste plus grand-chose d’intéressant. Les sang-purs ont gagné des privilèges, comme une distance totale de couvre-feu, et les nés-moldus des restrictions, comme une privation de baguettes en dehors de certains cours. Le programme même a changé : les sang-purs ont de nombreux cours supplémentaires, et un programme plus exigeant, tandis que les nés-moldus ne suivent presque plus que des cours de magie domestique (en plus de faire de nombreuses corvées). Et les cours d’histoire de la magie, devenus obligatoires, qui sont en vérité des cours de propagande pro sang-pure.

Moi dans le dossier comporte la mention sang-pure, mon quotidien est censé changer assez peu, à part pour les repas et le dortoir. La directrice précédente a porté à mon dossier la mention « sang-mêlé ». Si les sang-purs nous dédaignent, ils nous reconnaissent comme un rouage nécessaire à la société. Ca ne les gêne pas que je continue les cours de vol – après tout, ils ont bien besoin de guignols sur balai pour leur amusement – ni de soins au créature magique – ce n’est pas eux qui vont aller nourrir des hipogriffes et empêcher les oiseaux-tonnerres de faire des dégâts !

Mais le fait que ma petite vie ne soit « pas trop chamboulée » (et le départ de mon père, alors ?) ne me suffit pas. Je refuse d’accepter cette situation. Je ne suis plus une petite fille apeurée qui va jouer son rôle, se taire jusqu’à ce qu’on l’interroge, et laisser ses proches se faire torturer en priant pour ne pas être la prochaine.

Je suis une Santana. Dans mes veines coule le sang des favelas de Rio, un endroit où moins on a et plus on donne. Je suis Lea, « la folle du balai ». La fille qui n’a peur de rien. De rien, sauf d’accepter d’être réduite au silence.

Je ne fais pas de plan, je n’organise pas de grandes actions. Je suis une Impulsive, et je prends les choses comme elles viennent, comme je les vois. Au début, je me contente de m’interposer quand je vois un né-moldu se faire maltraiter sous mes yeux. Je me défends en duel, mon père y a veillé, et les élèves sang-purs ont toujours trop la honte d’avoir été battus par une sang-mêlée pour aller se plaindre aux adultes. Quand aux professeurs… Parfois, j’encaisse un sort à mon tour, mais ça ne m’empêche jamais de recommencer.

Et puis, au bout de quelques jours, après un entrainement au vol intensif, j’ai vraiment, vraiment la dalle. Mais ce n’est pas encore mon tour de dîner. C’est l’heure des sang-purs... Et alors ? Je me demande soudain. Je m’en fous moi, j’ai faim ! Alors, je rentre dans la clairière qui nous sert de réfectoire à ciel ouvert, traversant le petit attroupement des autres sang-mêlés qui attendent patiemment leur tour, et je marche droit vers ma place habituelle, à l’ancienne table des Impulsifs.

Le directeur se lève, me pointe du doigt, mais le choc l’empêche un instant de parler, et moi, je suis déjà en train de mordre dans mon burrito. Et cet instant, c’est tout ce qu’il faut aux autres. Paolo – mon pote Argentinien, qui nous a accompagné à Mahoutokoro comme batteur – s’avance à son tour, et un à un, les autres sang-mêlés le suivent – d’abord les Solidaires et les Impulsifs, puis tous les autres
- Mais… C’est inadmissible ! Vous vous coucherez tous sans dîner ! Regagner vos dortoirs ou vous allez le regretter !
Mais les sang-mêlés sont en nette supériorité numérique dans l’école, et ils s’asseyent un à un, et commencent à manger. Les nés-moldus émergent des arbres et commencent à nous rejoindre, eux aussi. Certains sang-purs commencent à bavarder avec leurs amis comme au bon vieux temps. D’autres se lèvent, outrés, abandonnant leurs assiettes non terminées, refusant de manger aux côtés de ceux qu’ils considèrent comme inférieurs. On pourrait presque croire qu’ils fuient une bataille perdue – mais pour moi, ça n’a pas l’ampleur d’une bataille.

Un sort fuse soudain. Lancé par le directeur, qui a l’air au bord de l’apoplexie, en direction d’une née-moldue non-loin de lui. Je me lève, baguette à la main avant même d’avoir eu le temps de réfléchir, et lance un protego. Evidemment que mon sort n’est pas assez puissant pour contrer celui du directeur. Mais Paolo, et d’autres Impulsifs, ont réagi tout aussi rapidement, et l’attaque du directeur s’écrase contre un bouclier impénétrable. Il parait que l’union fait la force. C’est ce jour là que j’apprends à quel point c’est vrai.

Mendoza se tourne alors droit vers moi.
- Santana ! C’est toi qui a commencé tout ça ! C’est toi qui servira d’exemple.
La professeure de Soins aux Créatures Magiques – sang-mêlée, qui m’avait jusque là semblé accepter son sort comme les autres de ses collègues non renvoyés, lui barre la route. Rapidement, les professeurs se dressent, certains du côté de Mendoza, d’autre du côté de la professeure. Les élèves se font face à leur tour. Visiblement, certains sang-purs sont prêts à se battre pour leurs privilèges.

Mais la professeure de soins aux créatures magiques n’a aucune intention de se battre. Elle lève sa baguette bien haut, et lance un sort qui ressemble à un signal de détresse.
- Caipora ! Caipora ! hurle-t-elle à gorge déployée.
Mais bien sûr ! Les gardiens de l’école, qui la protègent de toutes les attaques ! Leur loyauté va-t-elle aux élèves, ou au directeur ? Pas le temps de tergiverser ! Je me joins à ses cris, et mes camarades nous imitent.

Des yeux rouges brillent soudain dans l’obscurité. Ils sont perchés dans les arbres, par dizaines. Une silhouette verte se laisse tomber à toute vitesse, attrappe Mendoza, et soudain il disparait dans un arbre, et les yeux rouges avec lui. Sans un bruit, sans un cri. Les sympathisants de Mendoza se rendent rapidement, ceux qui faisaient partie de l’équipe professorale sont enfermés. Les élèves font la fête – sauf certains sang-purs qui tirent la gueule. Et moi ? Moi, je finis mon burrito. Il ne faut jamais se mettre entre moi et ma nourriture.

Le ministère met en place un nouveau directeur, et les professeurs reviennent. Sous leur protection, et celle des Caipora, la vie à l’école reprend son cours normal pour la fin de l’année scolaire.

Nous sommes heureux de nous retrouver. Mon père me demande, pas peu fier :
- Alors, comme ça, tu as lancé une révolution ?
Je hausse les épaules, vraiment pas convaincue.
- Oh, tu sais, j’avais faim, je suis allée manger.
Et c’est la dernière fois que nous en parlons.[/justifiy]
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[1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Empty
MessageSujet: Re: [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ?   [1989] Eleanor Santana | There's freedom waiting for you on the breezes of the sky, and you ask "What if I fall ?" Oh but my darling, what if you fly ? Icon_minitimeDim 7 Fév - 19:10

A butterfly is a caterpillar who never gave up on its dream to fly

Ma septième année passe comme une flèche ! Une année tranquille, sans évènements, mais durant laquelle je passe énormément de temps sur mon balai, et pas mal aussi à travailler mes cours de SCM. J’assiste aussi mon père, en proposant des heures de tutorat aux élèves de première année qui ont peur sur un balai. J’adore ça ! Apparemment, je suis douée pour les mettre en confiance.
Désormais, je sais que je ne veux pas faire carrière dans le Quidditch, mais je ne sais pas encore très bien ce que je veux faire…
Mais à l’été, avant d’aller à l’université, on doit finir notre cursus par un stage de trois mois.

Pour rendre hommage à ma mère, je candidate à la Réserve Magique du Lac Titicaca, au Pérou. Mon père est fier comme tout. Je l’encourage à rester à l’école. Il est temps pour moi de voler de mes propres ailes – même si nous nous écrivons sans arrêt.

Au début du stage, je suis surtout en observation. La seule responsabilité qu’on me confie, c’est la paperasse. Et j’ai horreur de la paperasse ! Alors évidemment, je m’emmerde comme un rat mort. Et je passe mes soirées sur mon Foudre VII, à faire des virées épiques dans les collines de la réserve.
Par contre, je sympathise très vite avec toutes l’équipe, et je m’éclate aux soirées de la réserve !

Au bout de quelques semaines, le couperet tombe : je suis convoquée à la direction. Je réfléchis à ce que j’ai pu faire, sans bien savoir. Est-ce que je ne gère pas assez bien la paperasse ? On pourrait me donner une chance à la pratique avant de me virer quand même, non ?
Je fais la connaissance de la directrice, une vieille femme orignaire des montagnes du Chili. Avant même que j’ai le temps de m’asseoir, elle me demande avec une certaine brusquerie :
- C’est vous qui volez dans la réserve, la nuit ?
Je la regarde interloquée.
- C’était interdit ? Mais c’est pas écrit dans le règlement.
Elle insiste, visiblement aussi têtue que moi.
- C’est vous ?
Je hoche la tête.
- Oui, c’est moi.
Certains pourraient prendre mon regard pour de la provocation, mais ce n’est que de la franchise.
La vieille amérindienne me sourit.
- Laissez tomber la paperasse. On a besoin de jeunes comme vous dans la section des créatures volantes !
Et elle repasse à ses propres documents, sans plus s’occuper de moi.

Et voilà comment je me retrouve à passer trois mois à m’occuper de pipaillons, de libellules impériales, de fées, doxys, de dragfeus, de vivets dorés mais aussi d’abraxans, de gronians, d’ethonans, de thestrals, de griffons, d’hippogriffes d’occamys… C’est bien simple : si ça vole, j’ai probablement travaillé avec durant mon stage.
Car, quand une créature magique volante pose des problèmes, on peut la stupéfier ou utiliser un sort comme le carpe retractum pour la récupérer… Mais, et si elle est de portée de sorts ? Comment faire, alors ? La seule solution, comme ma mère l’écrivait dans ses notes, c’est de rejoindre la créature en volant. Plus facile à dire qu’à faire, car les soigneurs de créatures magiques ne sont que rarement des spécialistes du vol !

Alors que moi, ce qu’il me manque en connaissances des créatures – même si j’apprends vite – je le compense avec un don hors du commun sur un balai ! Et ça, c’est une qualité prisée dans une réserve comme celle-ci. Alors évidemment, mes talents sont mis à profit, et chaque jour est une aventure palpitante ! Je me sens utile, bien plus que sur un terrain de quidditch ! Attraper un vivet doré est bien plus passionnant qu’un vif d’or – même si je comprends très bien pourquoi on ne les utilise plus sur le terrain, les pauvres ! Et rattraper un ethonan en vol… La vitesse à l’état pur !
Evidemment, des acrobaties comme celle de ma fugue, j’en ai beaucoup, parfois plus dangereuses ! Mais désormais, je savoure l’ivresse du vertige. Certains collègues me traitent de junkie de l’adrénaline, et parfois, je me demande s’ils ont raison.

Un jour, je dois même m’occuper un dragon ! Le Sanctuaire de Dragons du Pérou, tout proche, a un problème avec un Dent-de-Vipère du Pérou : il s’est échappé, installé sur une montagne inaccessible par voie terrestre, et le dernier soigneur à avoir transplané dans sa tanière n’en est jamais revenu – les Dents-de-Vipères ont un gros faible pour la chair humaine. Le Ministère de la magie Péruvien menace d’envoyer des Aurors spécialisés le tuer, si le Sanctuaire ne parvient pas à le récupérer.
Lorsque la vieille Yuritzi, ancienne Dragonologiste, reçoit ce message, je suis dans son bureau. Elle est trop vieille pour transplaner sur cette montagne, à pied, sans connaissance du terrain. Trop vieille pour l’affronter par la magie, surtout vu la résistance naturelle des dragons aux sortilèges.

Alors, je me propose d’aller faire un repérage. Un simple repérage. Je fais un petit tour de la montagne en volant, je relève quelques informations, et je reviens les rapporter aux experts pour qu’ils conviennent d’un plan adapté. Un jeu d’enfants, pas vrai ?
Je vous jure que quand je lui fais cette proposition, je suis honnête. Je suis prête à jouer avec la mort, mais pas avec la vérité. Seulement, parfois, les choses ne se passent pas comme on l’avait prévu.

Les dragonologistes qui m’ont briefée ont été très clairs : ce Dent-de-vipère est bien trop agressif pour simplement vouloir défendre sa liberté. Il se passe quelque chose. Ils sont convaincus qu’il est blessé. Mais mon jeu de chat et de souris avec lui me permet très vite d’apprendre qu’il n’en est rien. Alors, je le perds dans les nuages et je fonce droit vers sa tanière.

Et putain, ils auraient pu me prévenir que c’était une femelle, quand même ! Dans la grotte, je trouve un bébé dragon – pas plus gros qu’un chat, et visiblement malade. Et soudain, je sais exactement comment faire pour ramener la mère au refuge. Le bébé a besoin de soins, je n’ai pas le temps de rentrer faire mon rapport. Alors, j’embarque le dragonneau et je remonte sur mon balai.

Les rugissement dans mon dos m’indiquent que mon plan a fonctionné, et une course-poursuite effrénée commence. Je vole avec toute la vitesse que me permet mon Foudre VII, en faisant de mon mieux pour éviter les jets de flammes. Mais, si mon balai est le balai le plus rapide sur le marché, ce dragon est le plus rapide de tous les dragons – le plus petit, mais le plus rapide. Une course de titans – ou, plutôt, un titan contre une libellule insignifiante.
Heureusement, je n’ai pas besoin de lui échapper. Seulement de l’attirer jusqu’au Sanctuaire, assez près du sol pour qu’un ebublio puisse l’atteindre. J’entame une descente en piqué, à la verticale, droit vers le sol – en prévoyant de remonter au dernier moment, comme dans la feinte de Quidditch. Le dragon me suit, il descend, descend encore… Et, alors que je m’apprête à redresser car je me rapproche dangereusement du sol, il lâche une boule de feu juste avant d’être sécurisé par son sort. Je l’évite de justesse, mais avec le souffle violent d’air chaud qui passe juste derrière moi, je n’arrive pas à redresser et le Foudre VII part en vrille. Il torpille, hors de contrôle, et je heurte le sol de plein fouet.
(Ne vous en faites pas pour le bébé dragon, ça va à cet âge ça volette un peu, alors lui, il échappe à l'impact.)

Yuritzi est la première à mes côtés.
- Lea, ça va ? elle me demande.
- C’était le vol le plus cool de toute ma vie… Mais je crois que je me suis cassé le bras…
Et je perds connaissance.

Effectivement, je me suis cassé des os, pas que le bras d’ailleurs ! Mais bon, ce n’est rien pour la médecine sorcière, et à mon réveil, je suis déjà comme neuve… Face à mon père qui fait les cent pas dans ma chambre d’hôpital à Lima, fou d’inquiétude !
Il me serre dans ses bras. Il m’engueule. On parle longtemps. Apparemment, j’ai effectivement permis de soigner le bébé, qui était dans un état critique – même si Yuritzi, assise dans le fauteuil du fond de la chambre, m’en veut encore d’avoir pris des risques imprévus.
Il essaie de me convaincre de faire autre chose, après mon stage, qui ne va pas tarder à s’achever. Mais je n’ai pas envie d’en démordre ! Ces animaux ont besoin d’aide, et il n’y a pas assez de soigneurs qui volent ! Alors, justement parce que ma spécialité est le vol, je me dois de poursuivre dans les soins aux créatures magiques – même si je ne suis pas une experte. J’apprendrais avec le temps !

Mais la sage Yuritzi trouve les arguments pour me convaincre.
« Quand tu donne un poisson à un homme, il mange une fois. Quand tu lui apprends à pêcher, il mange toute sa vie. » Je la regarde, perplexe, ne comprenant absolument pas le rapport avec notre conversation. Est-ce qu’elle se serait cogné la tête dans ma chute ?
« Si tu deviens soigneuse de créatures magiques, nous aurons une soigneuse qui sait voler. Mais si tu deviens professeure de vol, comme ton père, un jour, nous aurons beaucoup de soigneurs qui savent voler. »
Elle s’en va finalement, et je médite sur ses paroles. Moi, professeure ? Est-ce que j’en suis capable ?
Je repense à mon tutorat, ça me semble plutôt bien. Et finalement, ça me semble parfait !

Mon stage se finit plus tôt que prévu, suite à cet accident. Après quelques semaines de vacances, je rejoins l’université de Buenos Aires, pour une licence d’enseignement en vol. Comme partout, je m’intègre très bien dans ma formation !

Voldemort revient au début de ma dernière année. Me sentant concernée par cette menace, même s’il est à priori de l’autre côté de l’océan en Europe, je change ma thématique de mémoire afin d’avoir l’opportunité de faire de nombreuses recherches sur toutes les techniques ancestrales de combat en vol, notamment tribal.

Et finalement, je suis diplômée. Et là se pose le problème du poste ! Je ne peux pas aller à Castelobruxo puisque mon père y travaille. Alors, je commence à chercher à l’international. Je rêve d’un poste à Mahoutokoro, mais malheureusement, je n’ai pas assez d’expérience. Je candidate dans diverses écoles – toutes celles auxquelles je peux penser, sauf Beauxbâtons, bien sûr !

Et finalement, j’ai un retour du Professeur Dumbledore. Il me propose un entretien d’embauche, que j’accepte évidement. Il apprécie ma fougue, ma passion, et surtout ma volonté de ne jamais fléchir devant les suprémacistes et les mages noirs, mais de défendre la liberté à tout prix. Et je suis engagée.
(Vous vous en doutez bien, mon père, qui voulait que j’enseigne pour me garder en sécurité, n’est pas ravi que j’ai pris un poste dans ce qui est actuellement l’école la plus dangereuse du monde, surtout qu’elle abrite Harry Potter depuis un an.)
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