seven deadly sins
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 Marwa S. Abasi

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MessageSujet: Marwa S. Abasi   Marwa S. Abasi Icon_minitimeMar 13 Avr - 13:28


Marwa Sage Abasi


Carte d'identité

Marwa S. Abasi 2r5tjmd
  • • Nom : Abasi
    • Prénoms : Marwa Sage
    • Âge et date de naissance : 7 avril 2003
    • Maison ou profession : Poufsouffle
    • Sang : Sang-mêlé
    • Baguette : Bois de cornouiller et pousse de dictame
    • Patronus : Une loutre
    • Epouvantard :


Caractère et trait distinctif

Marwa est animée par une détermination à toute épreuve. Elle n'est pas ambitieuse : elle se moque d'être "la meilleure guérisseuse au monde", la plus célèbre ou la mieux payée. Mais elle veut être la meilleure guérisseuse qu'elle est capable de devenir, et sauver des vies comme son père.

Malgré ce côté sérieux et travailleur, c'est une fille joviale, toujours prête à rire et à mettre les autres à l'aise. Même si elle préfère de loin la tranquillité des serres à l'ambiance d'une grosse fête, elle sait s'amuser et n'a pas peur de parler en public. Elle ne se laisse pas démonter facilement et a beaucoup de répartie. Elle peut même se montrer têtue et rancunière !

Elle peut se montrer distraite ou tête en l'air, surtout lorsqu'elle est concentrée sur son travail. Dans certains cas, cela signifie qu'elle "oublie le patient derrière le mal" comme dirait son père, et dans d'autres elle pourra très bien, par exemple, être si concentrée sur son croquis anatomique d'un botruc qu'elle en oubliera totalement d'aller rejoindre ses amis.

Marwa sait aussi se montrer opportuniste à ses heures perdues. Ainsi, elle a capitalisé sur l'éternel besoin en approvisionnement des jumeaux Weasley pour faire de l'apothicaire Edwina Ketteridge - sa grand-mère qui lui a enseigné le sens des affaires - leur fournisseur exclusif, en prenant une très généreuse comission sur le tarif, pour la discrétion et la "facilitation" de l'approvisionnement
Autobiographie

Chapitre 1 - Modern problems require modern solutions
Qui tire les ficelles des personnages ?

Marwa S. Abasi Who-plays-julie-in-julie-and-the-phantoms---madison-reyes-1599677082-view-0
  • • Surnom :
    • Age :
    • Localisation :
    • Fréquence de connexion : .../7
    • Un dernière chose ? :
[/i]
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MessageSujet: Re: Marwa S. Abasi   Marwa S. Abasi Icon_minitimeMer 14 Avr - 21:03

Chapitre 1 - Modern problems require modern solutions !

Si vous vous arpentez les rues de Londres, au croisement de Warwick Street et Brewer Street, vous pourrez voir une petite officine d’apothicaire à à l’esthétique ancienne. Au-dessus de la porte, on peut lire : “Apothicaire - Ketteridge & Fils - 1721”. Vous l’aurez peut-être compris, cette boutique était située dans le quartier moldu de Soho. Et pourtant, elle était tenue par des sorciers, et de un certain nombre de potionnistes sorciers s’y procuraient leurs ingrédients - entre deux clients moldus désireux de soulager leurs maux par de la “médecine New Age”. Pourquoi ouvrir aux deux publics ? Et bien, deux fois plus de clients voulait dire deux fois plus d’argent, voilà tout ! Et bon, c’était aussi parce qu’Elladora Ketteridge, botaniste née-moldue, avait fondé cette échoppe avec son époux moldu et leurs deux fils sorciers. Elle leur avait permis de faire le lien entre leurs mondes respectifs.

En ce matin de novembre 1996, il n’y avait pas un chat dans l’officine, et la jolie Violette Ketteridge rangeait des flacons sur les étagèrent en fredonnant A cauldron full of hot strong love. C’était une vieille chanson, mais elle aimait le vintage. Elle secouait doucement la tête en rythme, faisant danser ses longues boucles brunes. Elle ne voyait pas d’activité plus sympathique pour occuper ses vacances, entre deux semestres universitaires, que d’aider ses parents dans leur boutique. Et puis, l’expérience ne pourrait que lui servir dans son cursus de botanique. On rencontrait toujours des gens intéressants, ici !

Un sorcier apparut soudain en transplanant, renversant un présentoir garni de fioles, qui se brisèrent au sol dans un bruit de verre assourdissant accompagné du son gluant du contenu se répandant sur le parquet.
- Sac à gargouilles ! Pardon ! Il me faut de la potion Wiggenweld ! débita-t-il à toute vitesse.
Violette le dévisagea avec stupéfaction. Il avait le teint mat - mais plus clair que celui de la jeune botaniste - et ses cheveux noirs étaient en pagaille. Il portait une tunique jaune à manches courtes, avec un petit emblème représentant une baguette croisée avec un os, mais était dépourvu de la robe verte d’un médicomage assermenté. Un apprenti, donc.
- C’est vraiment urgent ! insista-t-il.

Atterrée, elle contempla l’étentdu des dégâts - le verre partout, le liquide rouge qui s’infiltrait déjà dans les lattes du parquet. Sa mère allait la tuer ! Alors, devant l’impatience de l’apprenti médicomage, elle ne put retenir une remarque sarcastique :
- Bien entendu, servez-vous… Les épines de poisson-lion sont sur votre gauche et le sang de salamandre est à vos pieds !
Il étudia le carnage à son tour, l’air affolé.
En soupirant, elle ajouta :
- Récurvite…
Et les ustensiles de ménage se mirent aussitôt au travail : un gant qui récupérait les morceaux de verre un à un pour les jeter à la poubelle, et une serpillère qui épongeait l’essence inutilisable dans les zones dégagées. Une éponge suivait, frottant énergétiquement à l’aide d’un nettoyant à la sécretion de bundimun.

- Oh là là ! Mon directeur de mémoire va me changer en verre à pied si je ne reviens pas fissa traiter le patient de mon examen ! Je n’ai pas le droit de piocher dans la réserve pour le test, et vous êtes ma quatrième apothicaire… Angoissé, il se passa une main dans les cheveux. - J’aurais jamais le temps de faire une potion en partant de zéro !
C’était un fait bien connu dans la communauté médicale que peu d’apothicaires de Londres proposaient des potions toutes prêtes - pour des raisons de durées de conservation - privilégiant le stockage d’ingrédients. Si l’on voulait obtenir une potion, il fallait d’ordinaire la commander - sauf chez les apothicaires qui utilisaient des flacons enchantés.
- Brûlures, plaies, furoncles, faiblesse… ? Demanda Violette, désireuse d’aider tout de même le patient - même si cette histoire allait coûter cher à ce casseur de rayons, foi de Violette Ketteridge !
- Au début, j’ai cru à un somnifère, mais… Filtre de mort vivante, j’en suis presque certain !
Et bien, ça ne rigolait pas les examens, à Sainte-Mangouste ! La botaniste ne put s’empêcher de se demander s’ils empoisonnaient les étudiants pour les faire soigner par leurs camarades…

- Vous pouvez en refaire ? De la potion wiggenweld ?

Elle consulta le carnet qui recensait les stocks.
- Non… Mais j’ai ce qu’il faut pour faire une potion de l’Oeil Vif… Vous avez combien de temps ?
Il regarda sa montre.
- Encore une heure et 47 minutes…
Suffisant pour une potion wiggenweld… Mais il aurait fallu laisser reposer la potion de l’oeil vif pendant une dizaine d’heures…

Pour le patient, ça ne changerait rien - surtout que les examinateurs le soigneraient dès l’instant où ce candidat aurait échoué…
Mais voilà, la jeune botaniste se sentait piquée au vif par ce défi… Confectionner un remède au Filtre de mort vivante en moins d’une heure… Etait-ce possible ?
Elle parcourut son inventaire, faisant des connections, cherchant à trouver une potion qui fonctionne.
Sang de re’em… Ils avaient rentré du sang de re’em ? C’était rare, ça ! Elle venait de ranger les perce-neige, et ils avaient toujours des crins de granian. Mais est-ce qu’ils avaient… ?
- J’ai de la lewisie, si jamais.
Elle avait volontairement mentionné l’ingrédient le plus commun de la potion qu’elle avait en tête. Elle n’allait pas lui mâcher tout le travail, non plus !
- Pour un baume de lewisie brûlante ? Mais… c’est vrai qu’en plus de réchauffer, ça réenergise, pour les noyés ou les victimes du froid. Mais je ne suis pas sûr que…

Le regard du jeune médicomage s’illumina soudain.
- Vous auriez tout ? Pour un exstimulo ?
Elle hocha la tête en attrappant un flacon de perce-neige qu’elle venait de poser sur l’étagère.
- Une potion pour moi, et non pour lui… Vous un êtes un pur génie !


Ce fut la première fois que mes parents préparèrent une potion ensemble… mais pas la dernière, loin de là ! La sagesse populaire disait qu’ill fallait deux heures pour préparer une potion exstimulo, et ils n’avaient plus qu’1 heure 43… Mais ils étaient deux, et ils formaient une équipe de choc ! Grâce à la potion, il put booster le revigor lancé à son patient - qui était, effectivement, un pote à lui - au point de le réveiller en une seule tentative du filtre de mort vivante.

Vous vous en doutez, après cela, elle est devenue la seule apothicaire qu’il fréquentait dans toute la ville ! Et pas seulement pour la qualité de ses produits, ni même pour son expertise… Mais aussi parce qu’elle lui plaisait bien, il faut l’avouer !
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MessageSujet: Re: Marwa S. Abasi   Marwa S. Abasi Icon_minitimeMer 14 Avr - 21:13

Chapitre 2 : Doctor’s orders !

Ce jour-là, les Wilkins étaient invités à déjeuner chez leurs meilleurs amis, les Abasi. La soupe de légumes et d’herbes sauvages de violette était à tomber par terre, et cette entrée chaude était la bienvenue en cette froide journée de janvier. Pendant qu’ils attendaient qu’Omar découpe, dans la cuisine, le rôti qu’il avait préparé - il n’allait quand même pas laisser tout le travail à son épouse - la conversation dériva sur la petite fille qui jouait à la dinette, assise à une table basse un peu plus loin.

- Qu’est-ce qu’elle est calme ! commenta Lavinia Wilkins en l’écoutant babiller doucement avec les six peluches qui l’entouraient.
- Tu crois que le nôtre le sera autant ? se demanda son époux en carressant le ventre rond de Lavinia, tout en souriant à la fois à sa femme et à celle de son collègue, heureux qu’il était de sa paternité à venir.
Violette leur répondit par un sourire mystérieux, et articula silencieusement :
- 5…4…
Ses amis échangèrent un regard perplexe.
- 3…2…1…

Juste après le 1, la fillette s’anima soudain. En agitant une peluche à l’effigie d’un demiguise, elle s’exclama d’une voix exagérément grave :
- Oh non ! [i] s’exclama-t-elle soudain. [i]Miss Jackalope elle est poisonnée ! Vite, on transplane à Sainte-Mangouste !
Et Marwa attrappa les deux peluches, ferma les yeux très fort et se mit à tourner sur elle-même à toute vitesse. Elle finit bien évidemment par perdre l’équilibre… Et atterrit en riant aux éclats, droit dans un pouf qui semblait avoir été placé là exprès pour cela. Puis elle regarda les peluches, et son petit visage se fit très sérieux et concentré. Elle reprit la voix un peu grave pour elle du demiguise.
- Ouf ! J’ai bien transplané, je suis dans la salle d’attente !

Puis elle regarda autour d’elle, et son regard déterminé se posa sur sa mère.
- Maman ! Euh… je veux dire, madame ! La patiente elle est poisonnée !
Violette et ses amies éclatèrent de rire.
- Empoisonnée, ma chérie ! corrigea sa mère.
- Empoisonnée ! Tu peux la soigner, dites mam…dame ?
Sa mère fit semblant de se prendre au jeu.
- Mais… je ne suis pas médicomage ! Je suis la marchande de soupe de Sainte-Mangouste ! répondit-elle en soulevant sa louche.

Les yeux de la petite fille pétillèrent d’amusement et elle lâcha un gloussement. Puis elle se précipita dans la cuisine, les deux peluches dans ses bras.
- La patiente elle est poi… euh… empoisonnée !
Par l’encadrement de la porte, les Wilkins purent voir Omar se baisser pour se mettre à la hauteur de sa fille. Il posa une main sur son épaule et la regarda droit dans les yeux.
- Docteur Abasi ! dit-il d’une voix très sérieuse. On a un patient pour vous en chambre 3 ! C’est un empoisonnement, ne trainez pas !
Les yeux de la petite fille s’arrondirent de surprise, puis un grand sourire fier éclaira son visage.
Elle repartit en courant dans le salon.
- Monsieur Demiguise, attendez ici dans la salle d’attente ! Il n’y a que les docteurs et les médimages après la porte verte ! s’exclama-t-elle en reposant la peluche de demiguise.

Puis elle posa la peluche de Jackalope sur un tapis et ouvrit un gros livre - un vieux manuel de médicomagie de première année. Elle le feuilleta et se plongea dans une page avec attention, comme si elle voulait déchiffrer les mots.
- Elle sait lire ? A quatre ans et demi ? demanda Herbert Wilkins avant de s’approcher pour se pencher sur son épaule, surpris.
- Antidote à l’empoisonnage : mandragore, poil de licorne et bézadar ! s’exclama la petite fille, triomphante.
A la page qu’elle avait ouverte, on pouvait lire : “Remède contre les furoncles. Ingrédients : Orties séchées, Crochets de serpents, Limaces à cornes, épines de…” et la petite fille referma le livre dans un claquement avant qu’Herbert ne lise plus loin. En tout cas, il avait eu sa réponse : Marwa ne savait pas lire. Elle avait juste une imagination débordante.

Elle attrappa ensuite son petit chaudron en jouet et sa cuillère en bois, et commença à remuer en ajoutant des pincées d’ingrédients imaginaires.
- C’est prêt ! s’exclama-t-elle au bout de quarante secondes en tout et pour tout.
Elle attrappa une petite louche, la plongea dans le chaudron vide - pardon, plein d’antidote imaginaire - et la fit “boire” à la peluche Jackalope avant de la lever.
- Oh ! Ca va mieux ! s’exclama-t-elle dans une voix tentant vainement d’imiter l’accent écossais, qu’elle n’avait jamais entendu.
Elle emmena ensuite la peluche auprès de la peluche demiguise.
- Miss Jackalope est guérie ! Mais il faut qu’elle fait beaucoup de repos maintenant ! Et…

Le tintement de la sonnette l’arracha à son jeu, et elle se redressa d’un bond.
- C’est mamie ! Elle est rentrée !!!
Et elle fonça vers la porte, passant presque entre les jambes de sa mère pour arriver avant elle. Mais dut tout de même attendre que sa mère ouvre la porte.
- Mamie ! Papi ! J’ai sauvé une patiente empoisonnée !
- Bravo, ma petite ! s’exclama le grand-père, dans un accent américain dont il ne s’était jamais débarrassé.
- J’espère qu’au moins, tu as pensé à la facture ! renchérit la grand-mère sur un ton amusé.
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MessageSujet: Re: Marwa S. Abasi   Marwa S. Abasi Icon_minitimeSam 7 Aoû - 12:16

School Days

C’est le jour de la rentrée. Ma toute première rentrée. J’ai bien grandi depuis l’époque où je jouais au “Docteur Abasi” avec mes parents. Mais je n’ai jamais dévié de ma première passion : la médecine. Dès que j’ai su lire, j’ai commencé à me plonger plus sérieusement dans le vieux manuel de médicomagie que m’avait filé mon père, puis dans de nombreux autres au fil des années. Que l’ouvrage soit aride n’avait aucune importance : je les dévorais comme d’autres enfants s’enfilent des romans. J’ai d’ailleurs dans mon sac la Collection de plus de trois cent Recettes de Cuisine, Médecine et Chirurgie que j’ai commencé il y a quelques jours. Autant emmener de la lecture, le voyage va être long.

Papa est à Sainte-Mangouste - depuis qu’il a été promu chef de service, il est de plus en plus occupé. Mais nous avons au moins pu passer la soirée d’hier ensemble. Edwina, ma grand-mère, est venue me dire au revoir hier après-midi. J’ai été agréablement surprise quand elle m’a fait un câlin - ça ne ressemble pas à son attitude sèche et sarcastique habituelle. Puis elle m’a refilé un catalogue, en me rappelant de ne pas oublier qu’elle était à la disposition de mes camarades, et de ne pas hésiter à prendre une comission. Sacrée mamie ! Grand-père a rouspété avant de me serrer à son tour dans ses bras et de me dire de bien m’amuser et qu’il était très fier de moi.

C’est donc Maman, seule, qui m’emmène à la gare de Londres. Plutôt que de transplaner, nous y allons à pieds. Grâce à un sort de légèreté, ma valise ne pèse rien - mais ne décolle pas du sol comme avec un sort de lévitation. Nous pouvons donc profiter de cette petite vingtaine de minutes de marche pour bavarder encore un peu avant mon départ. Nous parlons de tout et de rien, et en arrivant en vue de la gare, je finis par lui avouer :
- Maman, tu vas me manquer…
J’ai toujours adoré ma mère, mais petite, j’étais avant tout une “fille à papa”. Cependant, depuis sa promotion, il passe beaucoup moins de temps avec moi, et je me suis considérablement rapproché de ma mère.
- Je sais, ma puce… Mais tu vas te faire plein d’amis, à Poudlard, tu verras ! Tiens, tu reverras même Orion, il est en deuxième année !

Orion Boréalis. Je le connais, lui. Son père est dirige le Département des Jeux et Sports Magiques, et il joue parfois à la Bataille Explosive avec mon père. C’est un grand type qui parle trop et n’arrête pas de se blesser en faisant des trucs improbables. Je lève donc les yeux au ciel.
- Mais Maman, Orion c’est un garçon… je râle, alors que nous entrons dans la gare.
Et Maman a la sagesse de ne pas insister.

Finalement, nous arrivons sur le quai. De loin, je vois Orion, sa mère, et un monsieur que je ne connais pas - pas son père, ça c’est sûr - qui semble lui dire des choses à l’oreille. Vu la tête d’Orion, ça n’a pas l’air très gentil. Le sifflet sonne, et je regarde à nouveau Maman. Après un dernier câlin, je me retrouve dans le train et, juste avant que la porte ne se ferme, elle me dit :
- Je t’aime, ma puce. Prends soin de toi.

Je me retrouve donc à chercher une place. Comme je suis vers le milieu du train et qu’Orion était à une extrémité, je pars de l’autre côté, et je rentre dans le premier wagon qui n’est pas bondé. Je monte ma valise puis lâche un - Salut. à ma voisine de compartiment. Une fille avec un serre-tête et une jupe plissée me répond :
- Saluuuuuut ! Moi c’est Mia ! Je sens qu’on va être les meilleures amies du monde !
Mais qu’est-ce qu’elle me veut cette folle ?! J’hésite sérieusement à reprendre ma valise et changer de wagon… Quand quelqu’un d’autre entre en me bousculant à moitié. J’atterris sur mes fesses à côté de “Miss BFF”.

- Tu pourrais pas faire attention ?! lâche une fille à la voix nasillarde de snobitude. Pardon ?! Mais c’est elle qui m’a bousculée ! Je m’apprête à protester quand elle balance sa valise à Miss BFF.
- Toi, là, monte ma valise. ordonne-t-elle en s’asseyant sur la banquette opposée.
Non mais quel toupet ! Si elle me l’avait faite à moi, elle se serait faite recevoir !
- Pas de problème ! répond Miss BFF en montant la valise. - Je m’appelle Mia et je sens qu’on…
“Sa Majesté” lève une main pour la faire taire.
- Je m’en fiche ! Ce qui est important, c’est que moi, je m’appelle Charlotte Zabini, et je vais mener cette école à la baguette.

Je décide que je n’en ai rien à faire de leurs histoires… Et je me replonge dans mon bouquin, faisant totalement abstraction de leurs voix. Au bout d’un moment, je sens un tapotement sur mon épaule. Je l’ignore, et quelques instants plus tard, je lâche un - Quoi ?! exaspéré.
Je peux être sympa, hein, je vous jure ! Très sympa, même. Mais ces deux là usent ma patience à une vitesse phénoménale.
- On est arrivées. m’informe alors Miss BFF. Je peux descendre tes affaires, si tu veux.
Elle tend la main vers ma valise, et je l’arrête d’un - Non ! un peu trop brutal.
Embêtée, je précise : - J’ai des affaires fragiles dedans.
Des plantes et autres ustensiles dans des récipients en verre. Si elle y avait mis toute sa force en attendant une valise lourde… On allait droit au désastre !

La première chose que je fais en descendant du train et de m’éloigner de ces deux-là… Puis je chercher une barque, mais toutes semblent pleines. Et un adulte finit par me diriger…  Vers la barque des deux zarbis. Vu qu’il ne sert à rien d’argumenter, je prends mon mal en patience et m’assieds à côté d’elles.
- Copine ! Tu es revenue ! Comment tu t’appelles, dis ?!
- Marwa… je réponds en soupirant, alors que “Sa majesté” nous demande d’arrêter de jacasser.

Je me désintéresse d’elles pour admirer le paysage. J’aperçois soudain un botruc qui flotte dans l’eau. J’ai lu qu’il y a une île de Botrucs sur le lac, il est sans doute tombé ! Le pauvre, il va se noyer ! En me tenant au bord de la barque, je me penche doucement pour le repêcher… Je le pose sur ma main, et soudain, je sens un impact contre ma hanche. Sa main perd prise, et soudain, dans un moment vertigineux, je bascule… J’ai à peine le temps d’entendre Charlotte dire :
- Oups… j’ai pas fait exprès ! en ricanant, avant de me retrouver sous l’eau.

Et là, c’est la panique : je ne sais pas nager ! Je retiens mon souffle tant bien que mal en me débattant pour essayer de remonter à la surface, mais je n’arrive qu’à couler plus profond. Soudain, un tentacule visqueux me prend au piège, expulsant tout l’air de mes poumons et me faisant boire la tasse. Il m’attire à l’opposée de la barque, et j’aperçois le visage d’une créature terrifiante : Le calamar du lac. Je suis convaincue qu’il va me manger… Mais soudain, il me soulève à nouveau, me sort de l’eau et me repose sur la barque… A-t-il décidé que j’étais trop petite pour faire un bon repas ?

Je tousse, expulsant l’eau de mes poumons, ignorant les glapissements écoeurés de Charlotte dont j’ai trempé les chaussures. Qu’elle aille au diable, celle-là !

J’entends la voix de mon père résonner dans mes oreilles.
- Docteur Abasi, on a un patient pour vous dans la barque 3.
Patient… Symptômes. Conscience, pas de lésions rachidiennes. Moins de deux minutes sous l’eau. Encombrement liquidien, toux, refroidissement, angoisse, palpitations…
Mon regard se pose sur mes doigts bleutés et tremblants. Cyanose des extrémités… Diagnostic : Petite hypoxie.
Je viens de me noyer. J’ai la tête qui tourne, les jambes faibles, et je comprends que je suis sous le choc.

Dans ma bandouillère, j’ai un philtre revigorant, je crois… C’est la première fois que je doute de mon inventaire. Je devrais le sortir… Mais mes mains ne me répondent plus. Les piaillements inquiets de Miss BFF et dégoûtés de sa Majesté me paraissent distants, assourdis. Je perds connaissance.

A mon réveil, je suis dans un lit de l’infirmerie. J’ai retrouvé mes forces, et je me sens réchauffée de l’intérieur - un baume de lewisie brûlante, j’en suis certaine. J’ai aussi été séchée par magie, de même que mes vêtements. L’infirmière m’examine, et me donne le feu vert pour retourner au banquet.
- Le banquet… J’ai raté la répartition ?
- Le Professeur Dumbledore a dit qu’il ferait un très, très long discours pour te gagner du temps. Allez, par ici.

Nous arrivons à la Grande Salle… Et je découvre un vieil homme à la longue barbe qui joue d’une sorte de trompette très bizarre, sous les regards admiratifs ou amusés de certains et absolument outrés d’autres, notamment Charlotte ou encore certains professeurs.
- Jeunes gens, notre concert de sacqueboute de Bienvenue étant maintenant terminé, passons à la répartition.
Je remonte l’allée pour rejoindre les autres première années, et à vrai dire, je n’ai jamais été aussi intimidée. Pour ne rien arranger, avec mon nom de famille, je passe la première ! Quand je monte sur l’estrade, mes joues sont si rouges que cela se voit sans doute malgré mon teint.

- Ah, une petite Abasi… Et aussi passionnée de médicomagie que ton père, à ce que je vois. Tu accordes beaucoup de valeur au savoir, on dirait.
Aussi important que soit ce moment, une pensée incongrue me vient : le botruc s’en est-il tiré ?
- Et avec un grand coeur, exactement comme ta mère. Une digne descendante des Kettleburn ! Rassure-toi, tu lui as permis de s’accrocher à la barque. POUFSOUFFLE !

Et je vais m’asseoir à ma table, où l’on m’offre un accueil chaleureux malgré ma mésaventure et mon retard. La préfète, une certaine Susan, se montre très inquiète pour moi et s’assure que je me nourrise bien. Apparemment, ma mésaventure a fait le tour de l’école !

Malheureusement, Mia ne tarde pas à rejoindre notre table… Elle s’assied à côté de moi, et je passe le reste du repas à l’éviter.


- Marwa ne tarde pas à se faire des amis un peu plus normaux que Mia, qui d’ailleurs laisse rapidement tomber car Charlotte ne l’aime pas.
- Elle n’est pas fan de vol et arrête après la première année.
- En troisième année, elle prend les cours de SCM, et d’étude des runes en espérant que cela l’aide à déchiffrer des manuscrits anciens. A la place de la troisième option, elle obtient le droit d’assister l’infirmière cinq heures par semaine.
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MessageSujet: Re: Marwa S. Abasi   Marwa S. Abasi Icon_minitime

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